Quatrième de couverture :
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans,
emportée une veille de Noël après quatre jours d'une fièvre sidérante,
Sophie Daull a commencé à écrire.
Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard "franc, droit, lumineux",
les moments de complicité, les engueulades, les fous rires ; l'après,
le vide, l'organisation des adieux, les ados qu'il faut consoler, les
autres dont les gestes apaisent... Écrire pour rester debout, pour vivre
quelques heures chaque jour en compagnie de l'enfant disparue, pour
endiguer le raz de marée des pensées menaçantes.
Loin d'être l'épanchement d'une mère endeuillée ou un mausolée - puisque
l'humour n'y perd pas ses droits -, ce texte est le roman d'une
résistance à l'insupportable, où l'agencement des mots tient lieu de
programme de survie : "la fabrication d'un belvédère d'où Camille et moi
pouvons encore, radieuses, contempler le monde".
"Dans les jours d'après, nous distribuerons tes soixante-dix-sept
peluches, une par une ou deux par deux, à des fossés dans les campagnes,
à des clairières, à des rochers. C'est joli, ces ours, ces lapins, ces
petits chats abandonnés sur les tapis de mousse, prenant la pluie sous
les marguerites."
***
Mon avis :
Le malheur des autres, j'ai beaucoup de mal avec. Pour plusieurs raisons, la première étant mon sens de l'empathie sur-développé : je prends trop facilement à mon compte peine et douleur, j'ai beau essayer de me raisonner, il n'y a rien à faire. Ce serait supportable si ce n'était pas aussi intense et par conséquent, ingérable. C'est pourquoi, ce livre et moi, nous n'avions a priori aucune chance que nos routes se croisent. Et puis, je suis comme on dit "tombée" sur son auteur à la télévision, je crois que c'était dans La Grande Librairie. Et j'ai trouvé qu'elle parlait de sa fille disparue aussi rapidement que tragiquement d'une façon tellement dénuée de pathos que je l'ai instantanément admirée pour ça. Que j'ai voulu la lire aussi.
Il faut dire que Sophie Daull a connu un autre grand malheur avant le décès de sa fille unique, mais ça, je ne te le dis pas, enfin pas tout à fait, tu le découvriras au fil de ta lecture. C'est beau, c'est lumineux, évidemment rempli d'amour jusqu'à en déborder. On n'est jamais vacciné contre la douleur de l'absence, particulièrement quand celle-ci est aussi injuste. Mais que cette maman le dit bien... Un livre bouleversant que je te recommande vivement, tu l'auras compris.
Le malheur des autres, j'ai beaucoup de mal avec. Pour plusieurs raisons, la première étant mon sens de l'empathie sur-développé : je prends trop facilement à mon compte peine et douleur, j'ai beau essayer de me raisonner, il n'y a rien à faire. Ce serait supportable si ce n'était pas aussi intense et par conséquent, ingérable. C'est pourquoi, ce livre et moi, nous n'avions a priori aucune chance que nos routes se croisent. Et puis, je suis comme on dit "tombée" sur son auteur à la télévision, je crois que c'était dans La Grande Librairie. Et j'ai trouvé qu'elle parlait de sa fille disparue aussi rapidement que tragiquement d'une façon tellement dénuée de pathos que je l'ai instantanément admirée pour ça. Que j'ai voulu la lire aussi.
Il faut dire que Sophie Daull a connu un autre grand malheur avant le décès de sa fille unique, mais ça, je ne te le dis pas, enfin pas tout à fait, tu le découvriras au fil de ta lecture. C'est beau, c'est lumineux, évidemment rempli d'amour jusqu'à en déborder. On n'est jamais vacciné contre la douleur de l'absence, particulièrement quand celle-ci est aussi injuste. Mais que cette maman le dit bien... Un livre bouleversant que je te recommande vivement, tu l'auras compris.
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