dimanche 27 novembre 2016

lundi 21 novembre 2016

La Sénilité de Vladimir P. - Michael HONIG


Quatrième de couverture :

Dans un futur proche, reclus dans une luxueuse datcha de la campagne moscovite, l'octogénaire Vladimir P. délire, s'imaginant encore président. Le vieil homme entretient de longues conversations avec ses ex-complices : les oligarques qui l'ont porté au pouvoir et les anciens du KGB.

Entouré vingt-quatre heures sur vingt-quatre par une kyrielle de domestiques tous plus corrompus les uns que les autres, Vladimir pourrait bien finir sur la paille. Seul Nikolaï Ilitch Cheremetiev, son infirmier, ne profite pas de lui. Mais le monde du brave homme s'écroule lorsque son neveu Pavel est jeté en prison pour avoir critiqué le régime. Si sa famille ne paie pas l'énorme caution demandée contre sa libération, le sort du garçon est scellé. Inspiré par l'ancien politicien qui, entre deux crises hallucinatoires, revit ses moments de gloire, Nikolaï se lance dans l'art du chantage et de la magouille.

Un roman à l'humour corrosif et politiquement incorrect !

"Michael Honig a eu une idée de génie et l'a réalisée d'une façon [...] complètement dingue [...]. L'auteur nous livre avec style une comédie burlesque mais aussi une satire de la société." The Independant

Ancien médecin dans un hôpital universitaire, l'Australien Michael Honig vit à Londres. Il est l'auteur d'une tragi-comédie qui a pour cadre le milieu hospitalier (Goldblatt's Descent, non traduit en France). Salué par la critique outre-Manche, son deuxième roman, La Sénilité de Vladimir P., est en cours de traduction dans plusieurs pays. 

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Mon avis :

Vladimir P. figure incontestablement aux tous premiers rangs des puissants qui me terrifient. Alors, je t'avoue que l'imaginer vieux et perdant la tête dans une datcha au fin fond des bois, ça m'a plutôt réjouie. Disons même que j'ai trouvé l'idée carrément géniale.
Et le roman s'est avéré à la hauteur de mes attentes.

Non seulement c'est complètement barré, mais je n'ai pu m'empêcher de me dire, au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture, que, même le plus improbables des faits évoqués là pouvait tout à fait devenir réalité dans un entourage aussi perverti que l'on imagine l'être celui de Vlad l'Empaleur (oui, je trouve que ce petit surnom lui sied à merveille).

Une chose est certaine : n'est pas malhonnête qui veut. Mais ça, pour le découvrir, il te faudra lire ce bouquin pas comme les autres.

Merci à NetGalley et aux Presses de la Cité pour cette lecture pas très politiquement correcte mais tellement drôle.

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dimanche 20 novembre 2016

dimanche 13 novembre 2016

Une semaine de Lecture #3

Les livres que j'ai lus :







Ceux que je suis en train de lire :



Ceux qui m'attendent :




Et vous, vos lectures de la semaine...?

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mardi 8 novembre 2016

Commissaire priseur - Simon de PURY


Quatrième de couverture :

Simon de Pury a connu et travaillé auprès de Ernst Beyeler qui passait pour le meilleur marchand et connaisseur d’art du XXe siècle. Il a été conservateur de la plus grande collection privée du monde, celle du Baron Thyssen-Bornemisza, à Lugano.

Son livre fourmille d'anecdotes et d'histoires de tous genres sur le monde des grands collectionneurs, des grands marchands et de ceux qui les entourent. Des millionnaires asiatiques à ceux de Wall Street, de la guerre ancestrale que se livre Christie et Sotheby's, à la façon de lancer un artiste.

Sa carrière proprement dite de commissaire-priseur ne commencera qu'en 1987, à Genève, avec la vente des bijoux de la duchesse de Windsor. Il organisera la première vente aux enchères à Moscou en 1988 et cela avant les oligarques ; une grande publicité pour Sotheby's qui fut "première en Russie, première dans le monde, de quoi enfoncer Christie's" !! 

À partir de là, son marteau sera son passeport. Il est le premier commissaire-priseur à opérer aussi bien à Londres, qu'à New-York. Il inventera des ventes aux enchères cocasses comme celle de la montre Swatch. En 1988, il arrachera à Christie's la vente des bijoux d'Albina de Boisrouvray née Patiño qui rapportera 100 millions de dollars, pulvérisant ainsi tous les records.

Un livre passionnant qui éclaire un monde qui n'étale pas ses secrets.

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Mon avis : 

L'art est un univers qui me fascine. Idem pour le monde des ventes aux enchères, te dit la fille qui est passée devant Drouot la semaine dernière, quasiment langue pendante sur le trottoir. Alors quand j'ai eu l'occasion de me plonger dans ce livre de Simon de Pury, je n'ai pas hésité une seule seconde.

Ce témoignage se lit à la fois comme un roman et comme un ouvrage d'histoire de l'art. Je n'ai pas réussi à en décrocher une seule seconde.

Simon de Pury était plutôt un élève médiocre, que rien ne passionnait vraiment jusqu'à ce qu'il découvre le monde de l'art. Un véritable coup de foudre qui décidé alors de son existence. Et c'est absolument de voir comment l'ont peut partir de presque rien pour devenir l'un des plus prestigieux commissaires-priseurs au monde. Un superbe récit de réussite qui te montre que la volonté combinée à la passion peuvent réaliser bien des choses.
Et pourtant, on ne peut pas dire qu'il ait été épargné tout au long de sa carrière. Sa réussite laisse vraiment bouche béée.

Quant au côté artistique, c'est juste un bonheur absolu. L'auteur dresse un passionnant tableau de l'art sur la deuxième moitié du XXe siècle, n'hésitant jamais à juxtaposer petite et grande histoire. Il nous promène dans les milieux de la création contemporaine, à la rencontre des plus grands collectionneurs d'art. Il m'a permis de faire des découvertes extraordinaires. Mais il ne parle pas que toiles et sculptures, les montres, les bijoux font aussi partie de son quotidien. On en prend plein les yeux, c'est tout à fait fascinant.

Tu l'auras compris, je te recommande ce livre sans réserve.
Merci à NetGalley et aux éditions JC Lattès pour ce superbe voyage au pays de l'art.

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dimanche 6 novembre 2016

Une semaine de Lecture #2

Les livres que j'ai lus :


 

Ceux que je suis en train de lire :








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